Friday, December 14, 2012

Etienne Tshisekedi n'a pas le courage de ses convictions!
Par Chryso Tambu, publié le 14 décembre 2012


Au lendemain de la chute de Goma, le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi wa Mulumba, avait réagi par l'intermédiaire du secrétaire général de son parti, Bruno Mavungu Puati, dans un communiqué de presse rendu public en date du 22 novembre 2012. Mais sa réaction timide et "too little, too late", laquelle fait référence particulièrement à l'accord conclu avec la "classe politique" - une légitimation du premier coup d'Etat de "Joseph Kabila" - à Prétoria en Afrique du Sud en 2002, est déplorable et même ridicule.

Premièrement, devant un tel drame et à un moment aussi critique de l'histoire du Congo-Kinshasa, au lieu de s'adresser lui-même à la nation, le "sphinx de Limete", lequel se considère pourtant comme "président de la République démocratique du Congo", choisit plutôt d'envoyer le secrétaire général de son parti pour lire un communiqué devant la presse. Le peuple congolais n'étant pas associé même s'il est  concerné, Monsieur Tshisekedi ne se rend pas compte que tout effort pour le mobiliser via une presse qui opère sous la menace de l'imposture est justement voué à l'échec.

Voilà une initiative qui reflète l'amateurisme et confirme l'absence de leadership de la part d'un leader d'un grand parti politique qu'il est mais qui ne sait pas capitaliser sur sa popularité et son charisme.

Deuxièmement, sa réaction est une tentative, devant l'histoire, de se dérober de sa part de responsabilité dans ce drame laquelle d'ailleurs, comme pour tous les autres politiciens et les officiers militaires congolais, remonte à la date du 26 janvier 2001 avec l'investiture à la présidence de la "République démocratique du Congo" d'un kadogo rwandais Hypolite Kanambe alias "Joseph Kabila". En effet, au moment où la fraude avait été annonçée officiellement quelques jours avant l'évènement, personne au Congo-Kinshasa n'a eu le courage de s'opposer.

Rappelant le passé, le lider maximo semble se plaindre de l'organisation précipitée des élections précédentes et celles de l'année dernière dans le communiqué de presse où il est écrit que "...Monsieur Kabila, président de la Transition de 2001 à 2005, président de la République de 2006-2011, avait choisi de violer l'accord en force vers les élections truquées sans avoir réaliser un seul des préalables arrêtés par consensus...". Et la question qui mérite d'être posée est la suivante: Pourquoi alors Etienne Tshisekedi a-t-il choisi en toute liberté de rejoindre la course à la magistrature suprême l'année dernière au lieu de crier "foul!"?

Dans ce même communiqué de presse, comme s'il envisageait d'envoyer un message codé aux rebelles du M23, juste après que leur chef ait déclaré à la foule à Goma que le gouvernement de Kinshasa était à la base du malheur de la population, Etienne Tshisekedi trouve enfin un peu de courage pour tenir l'imposteur-colon "Joseph Kabila" responsable de la situation dans cette partie du pays mais seulement en prétendant que "...les drames, les tragédies et autres souffrances qu'endurent nos compatriotes de l'Est ont pour origines la TRAHISON, par le contournement permanent des interêts du peuple par Monsieur Joseph KABILA en privilégiant ses interêts égoistes par la signature de multiples accords secrets avec des groupes armés de premier rang desquels le CNDP devenu M23 lui exige l'application intégrale de leurs accords signés à la date du 23.03.09..."alors que le fait que l'imposteur-colon "Joseph Kabila" ne soit pas Congolais - un secret de polichinelle - il s'agit plutôt et essentiellement d'une complicité ou connivance avec ses frères Rwandais pour détruire le Congo-Kinshasa dans le cadre d'un plan de balkanisation bien élaboré avec l'appui de la communauté internationale.

Une parenthèse. L'accord conclu avec la classe politique (plutôt la crasse politique) congolaise à Pretoria en 2002, ne s'agit-il pas plutôt d'une trahison vis à vis du peuple congolais?

Evoquant seulement maintenant le problème d'infiltration et le désarroi au sein de l'armée, le communiqué de presse les décrit de manière suivante : "....il [ "Joseph Kabila"] a pris la responsabilité d'incorporer dans nos forces armées, dans la police et les services des civils qui seront revêtus des grades d'officiers supérieurs, des éléments étrangers et des désoeuvrés sans aucune formation faisant de nos forces armées Congolaises, tout sauf une armée et police dignes de ce nom, capables de défendre l'indépendance nationale, l'intégrité du territoire, les frontières de la RDC, la sécurité des personnes et de leurs biens...". Mais alors, pourquoi Etienne Tshisekedi n'a-t-il pas dénoncé cela plus tôt? Rien que la présence des éléments étrangers dans l'armée, particulierement des officiers - une atteinte à la sûreté de l'Etat - n'aurait-elle pas suffit pour susciter le doute sur le patriotisme de "Joseph Kabila" et par conséquent sa "nationalité congolaise"?

Une autre parenthèse. Au cas où Etienne Tshisekedi prétendrait ne pas être au courant de la présence des militaires dans l'armée congolaise - ce qui serait absolument surprenant - avant la chute de Goma, on devrait lui poser la sous-question suivante: N'avait-il pas affirmé devant la communauté congolaise à Johanesbourg, en Afrique du Sud en date du 29 juillet 2011 que "Joseph Kabila" est un Rwandais? Et alors? En tant que candidat à une  mascarade de l'élection présidentielle en 2011, n'avait-il pas le droit ou n'était-il pas bien placé pour contester justement la candidature frauduleuse de cet imposteur-colon?

Par ailleurs, très curieusement, ce communiqué de presse ne condamne pas la prise de la ville de Goma par les rebelles du M23 alors qu'ils sont tous Rwandais - des tutsis et même des hutus recyclés après un lavage de cerveau par Paul Kagame - même si quelques Congolais (des marionnêtes) se retrouvent parmi eux. Et la raison est simple : ce mouvement rebelle ayant adopté le language de l'UDPS qui est "la vérité des urnes", la collaboration est donc une éventualité. C'est en effet le "wishful thinking" du côté du lider maximo qui espère que le conflit entre "Joseph Kabila" et le M23 qui lui semble réel et profond lui profitera.

Etienne Tshisekedi a 80 ans! De quoi a-t-il peur pour donner le mot d'ordre? Songe-t-il vraiment à Armand Tungulu, à Floribert Chebeya et à tous les compatriotes qui sont tombés sous les balles de l'imposture pour la simple raison qu'ils aspiraient tous comme lui à la liberté, la démocratie, la paix, la justice, la prospérité et un Etat de droit pour le Congo-Kinshasa?

A suivre...

chryso45@hotmail.com


Tuesday, November 13, 2012

L'opposition politique au Congo-Kinshasa: Une fiction et une farce!
Par Chryso Tambu, publié le 13 Novembre 2012


A lire l'article de l'Abbé Faustin Kwakwa, intitulé "Porte-parole de l'opposition: Qu'en penser?"et celui de Monsieur Michel Moto Muhima sous le titre "Porte-parole de l'opposition: Des vérité et ...des contre-vérités!", tous deux publiés dans le site de Congoindépendant.com le 25 octobre 2012 et le 28 octobre 2012, respectivement, il est évident que la classe politique congolaise a réussi à tromper la vigilance de ces deux intellectuels qui font des réflexions ainsi que des observations et recommandations naïves basées sur une hypothèse érronée selon laquelle l'opposition politique au Congo-Kinshasa est une réalité.

Lorsque le président français, François Hollande, déclare, avant de se rendre au Congo-Kinshasa pour le 14ème sommet de la francophonie, que "la situation dans ce pays est tout à fait inacceptable sur le plan des droits, de la démocratie, et de la reconnaissance de l'opposition", il confirme une réalité évidente: l'opposition politique n'existe pas! Et refuser d'admettre cette vérité dénote de la malhonnêté ou de l'idiotie ou même les deux en même temps.

Il est vrai qu'il y a multipartisme sous l'imposture avec Hypolite Kanambe alias "Joseph Kabila". En effet, le Congo-Kinshasa compte aujourd'hui plus de 400 partis politiques. Un bon nombre representé par des "députés"- tous sélectionnés et nommés dans l'illégalité par le conseiller spirituel de "Joseph Kabila"et président de la Commission électorale nationale "indépendante" (CENI), le "pasteur" Daniel Ngoy Mulunda - siègent au sein de cet hémicycle qui est une réalisation de la deuxième république avec le "roi du Zaire", le feu maréchal-dictateur Mobutu Sese Seko, lequel avait restauré le multipartisme vers la fin de son règne. Mais le multipartisme n'est pas synonyme d'opposition. Et ce n'est pas parce qu'il y a multipartisme qu'il y a nécessairement une opposition.

S'il faut prétendre qu'il existe une opposition politique au Congo-Kinshasa, elle est alors "hollywoodienne". Les "députés de l'opposition" jouent presqu'à la perfection leur rôle de figurants dans une mise en scène que seul le génie d'un producteur de cinéma à Hollywood peut rêver. Ils paraissent très convaincants pour ceux qui les jugent par leurs agitations et le ton de leurs discours. Mais lorsque l'on examine attentivement leurs déclarations, on découvre très vite que ces cabotins exercent une autocensure. Tout est permis pour le besoin de la cause - celle de convaincre l'opinion nationale et internationale que le jeu est effectivement démocratique dans cette république "démocratique"que de nom - mais jusqu'à une certaine limite. Et cette limite tient lieu d'une instruction tacite, celle de ne jamais évoquer une question qui risquerait de remettre en question les origines ou l'identité de "Joseph Kabila".

Un exemple éloquant. Dans une interview rendue publique par Congomikili.com le 7 juin 2012, le "député" Roger Lumbala déclarait aux côtés de trois membres des Forces Aquises au Changement (FAC) dont deux de ses collègues, Martin Fayulu et un certain "ndeko" Basile, ainsi qu'un "député gommé" Lisanga Bonganga, à propos du conflit à l'Est du Congo-Kinshasa, après que des témoignages accablants pour le Rwanda aient été révélés par la presse occidentale, ce qui suit: "...nous allons déterminer la responsabilité de tout un chacun parce que si aujourd'hui Joseph Kabila et son gouvernement sont en bons termes, en bonnes relations diplomatiques, familiales mêmes avec le Rwanda et que le peuple congolais subisse les atrocités de ce Rwanda, à ce moment là nous pouvons même initier ce que nous appelons trahison contre le chef de l'Etat pour demander sa démission ou son départ...".

Incidemment, comme par ironie, avec cette même déclaration, Roger Lumbala répond lui-même anticipativement, sans s'en rendre compte, à la question de savoir pourquoi "Joseph Kabila" trahirait le peuple congolais. "Relations familiales", suggère-t-il donc sans élaborer. Il s'agit d'un secret de polichinelle mais il est le noeud du problème à l'Est. Roger Lumbala a juste commis l'imprudence de le mentionner devant les micros et caméras de la presse même s'il a parlé au conditionnel. Ou alors, lui et ses collègues auraient finalement eu marre de cautionner la fraude sur l'identité de celui-là qui dirige le Congo-Kinshasa par défi et, par conséquent, prennaient leur courage de deux mains pour initier une procédure afin de chasser du Congo-Kinshasa ce bébé-éprouvette de Louis Michel avec une identité fabriquée de toute pièce et adopté par la communauté internationale.

Cependant, trois mois plus tard, une trentaine de "membres de l'opposition" décideront, dans une déclaration commune datée du 3 septembre, de recommander au parlement-croupion la mise en accusation de "Joseph-Kabila" pour haute trahison en alléguant plutôt "une complicité du pouvoir en place avec les agresseurs". Mais ce qui est encore plus ridicule c'est que non seulement ils n'ont pas osé pointer directement du doigt l'imposteur-colon rwandais "Joseph Kabila" mais ils se sont empressés de fustiger le vuvuzélateur Lambert Mende Omalanga alors que ce dernier n'est que le "perroquet" de l'imposture.

Par ailleurs, le 1er octobre 2012, dans la réaction des FAC au discours de "Joseph Kabila" à la tribune des nations unies, le coordinateur des FAC, Martin Fayulu, renchérit "...Ce qui est davantage surprenant c'est que, pour un pays agressé, l'on est frappé par le silence assourdissant de Monsieur Kabila sur le nom de l'agresseur de notre pays alors qu'il n'est un secret pour personne qu'il s'agit du Rwanda...". Et Martin Fayulu d'ajouter "...Est-ce la peur du parrain ou la complicité?"

Le peuple congolais serait en droit de répondre à sa question de la manière suivante: Ce qui est davantage surprenant c'est que, pour un pays dirigé par un imposteur-colon, l'on est frappé par le silence assourdissant de Monsieur Fayulu ainsi que de toute la classe politique sur la nationalité de l'imposteur-colon à la tête de notre pays alors qu'il n'est un secret pour personne qu'il s'agit d'un Rwandais... Et le peuple congolais de se poser enfin la question suivante: Est-ce la peur de l'imposteur-colon rwandais ou la complicité?

Une parenthèse. Qu'advient-il de la démarche de mettre en accusation "Joseph Kabila" pour haute trahison? L'urgence ne s'impose donc plus? Incidemment, la corruption légalisée et mensuelle pour les parlementaires aurait été augmentée à $13,000. Si l'information est vérifiée, son timing ne peut pas être une simple coincidence. C'est le Congo-Kinshasa et le dollar américain est maitre! Très curieusement, dans une interview avec Congo News publiée par Congoindépendant en date du 18 septembre dernier, Justin Bitakwira propose déjà à "Joseph Kabila" de "...demander pardon au peuple congolais...". Et ce vendu d'ajouter "...avec ça, on peut rompre et avec l'accusation contre le chef de l'Etat et la motion contre le ministre [de la défense nationale]...". Cet idiot a même recommandé que le Congo-Kinshasa maintienne les relations diplomatiques avec son agresseur, le Rwanda - une situation qu'il juge comparable au conflit entre les Etats-Unis et l'Union Soviétique durant la guerre froide.

Toute la classe politique, plutôt la crasse politique, congolaise collabore ou coopère avec l'imposteur-colon rwandais dans cette mise en scène. Il semble que le cinéma ne va pas se terminer bientôt car cette crasse politique l'a accommodé et ce kadogo n'a plus raison de s'inquiéter. Et pour ces cabotins "députés de l'opposition" qui jouent le rôle de figurant, il s'agit d'un movie rated "R", c'est à dire un film "peuple congolais non admis".


chryso45@hotmail.com

Thursday, September 13, 2012

Etienne Tshisekedi attend le coup d'Etat!
Par Chryso Tambu, publié 13 septembre 2012

Croire que le lider maximo Etienne Tshisekedi wa Mulumba est encore capable de libérer le Congo-Kinshasa est une illusion. Il n'a été ni vigilant ni prudent et s'est retrouvé en résidence surveillée. Hypolite Kanambe alias "Joseph Kabila", un imposteur-colon rwandais qui a le droit de vie ou de mort sur tous les 60 ou 70 million de ses sujets congolais, a réussi à le neutraliser.

Une réalité qui a échappé à Etienne Tshisekedi est que dans toute dictature, un gouvernement n'organise pas les élections pour les perdre. Partant de cette réalité, le terrain était donc miné dès le départ. Contrairement aux avis des uns et des autres, la fraude n'a commencé ni avec la compilaton des résultats ni avec le bourrage des urnes ni avec l'enrôlement des électeurs ni avec la composition du bureau de la Commission Electorale Nationale "Indépendante" (CENI) ni même avec l'amendement - en un temps record - de la constitution tyrannique qui a réduit l'élection présidentielle de deux tours à un seul afin d'éviter que "Joseph Kabila" soit d'office éliminé au premier tour. Il y a eu fraude dès le 26 janvier 2001 avec le tout premier coup d'Etat qui a permis à ce bébé-éprouvette de Louis Michel avec une identité fabriquée de toute pièce et adopté par la communauté internationale d'occuper le fauteuil présidentiel (cfr. l'article "Joseph Kabila nous a été imposé" dans les archives de ce blog).

Malgré la prépondérance des évidences sur les origines douteuses de "Joseph Kabila" et la recommandation à ce sujet, l'année dernière, de la presse congolaise libre de la diaspora, y compris ce blog (cfr. l'article "joseph Kabila, un Rwando-Tanzanien à la tête de la République démocratique du Congo"), le lider maximo choisira de ne pas contester sa candidature. Pourtant, il était encore possible d'avoir une élection sans "Joseph Kabila". Voilà donc la première erreur fatale dont il porte seul toute la responsabilité!

Une parenthèse. Le mobutiste et ancien patron des services de renseignement, Honoré Ngbanda, était le tout premier à avoir dénoncé publiquement la "supercherie au sujet de l'identité de Joseph Kabila" dans le magazine "Jeune Afrique économique" No. 323 du 15 janvier 2001. Au niveau officiel, le réquisitoire lu le 26 janvier 2001 par le procureur général de la République d'alors, Floribert Luhonge Kabinda Ngoy, lors de la cérémonie de prestation de serment, reprennait "Hewa Bora II" - une localité fictive dans le territoire de Fizi - comme lieu de naissance de "Joseph Kabila". L'unique interview de la soit-disant mère de "Joseph Kabila", accordée à Colette Braeckman du journal "le Soir" en date du 2 juin 2006, aurait pu aussi servir de red flag pour remettre en cause l'identité et, donc, la nationalité congolaise de "Joseph Kabila". Et dans son livre "Qui a tué Mzee Kabila?",paru en 2010 aux éditions Baudelaire, Lyon Cedex en France, Jean-Marteau Moni-Mambu révèle des informations détaillées et pertinentes sur la vraie identité de l'imposteur-colon!

Le lider maximo ignorait aussi une autre réalité liée à la politique étrangère des pays occidentaux, notamment la Belgique, et qui n'a pas évolué dans le temps. En fait, les gouvernements de ces pays, lesquels se réclament tous être des démocraties, soutiennent plutôt les dictatures en Afrique car elles assurent une sorte de stabilité qui garantie leurs intérêts. Les "décideurs internationaux" prennent donc activement part aux tripatouillages électoraux, comme ce fut le cas en 2006 en République "démocratique" du Congo. Et l'année dernière, Etienne Tshisekedi a été naïf de croire à la "promesse d'une impartialité" de la part de ces "décideurs internationaux" qui lui ont jadis jeté une peau de banane en connivence avec l'ancien "roi du Zaïre", Mobutu Sese Seko, et les "mêmes" à avoir imposé au peuple congolais l'actuel imposteur-colon, Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila, à la tête du pays en 2001. S'adressant à la communaté congolaise de Johannesbourg en date du 29 juillet 2011, le sphinx de Limete lui promettait dès lors avec certitude, avant de regagner le Congo-Kinshasa via Lubumbashi,  que "...Quelque soient les manoeuvres...", le "Rwandais" - une allusion clairement faite à l'imposteur-colon "Joseph Kabila" - allait dégager le 6 décembre dernier, avait-t-il renchéri. Très bien piégé, ce grand politicien congolais agira exactement comme les "décideurs internationaux" l'avaient souhaité et anticipé. Il s'est livré au tourisme plutôt qu'à une campagne électorale, se transformant par moment en "Saint Etienne" prêchant ainsi l'amour du prochain à ses "disciples". Et la suite, c'est l'histoire!
 
Aujourd'hui, ces "décideurs internationaux" se sentent soulagés car "le danger" que représente Etienne Tshisekedi et qui certes menace leurs intérêts  a été écarté. Et il ne reste plus qu'à légitimer "Joseph Kabila" par le dos de la cuillère - en saisissant l'occasion offerte par le sommet de la francophonie en octobre prochain.
 
Le caractère du lider maximo a donc été testé et il n'a pas fait preuve de leadership. Au moment où toutes les conditions étaient réunies pour rendre le pays ingouvernable, il n'a pas donné "le mot d'ordre". Et finalement, il a opté pour le mutisme. Certes, il ne réalise pas que son mutisme a replongé le peuple congolais dans la léthargie, le rendant ainsi vulnérable à toute manipulation du pouvoir en place comme dernièrement avec la marche organisée par l'Eglise catholique contre l'agression rwandaise ou la balkanisation et qui a détourné l'attention du peuple, permettant ainsi à l'imposteur-colon de se transformer en une victime alors que c'est lui "le loup dans la bergerie"!
 
Une autre parenthèse. Comment expliquer que l'Eglise catholique, laquelle avait violement été réprimée par le pouvoir en place pour avoir réclamé la vérité des urnes, soit aussi naïve pour organiser une marche contre l'agression rwandaise ou la balkanisation laquelle visiblement risquait d'être interprétée comme un soutien à l'imposture, c'est à dire à "Joseph Kabila"?
 
Etienne Tshisekedi s'est compromis et regarde maintenant vers les collines. Son secours arrivera-t-il à temps afin qu'il lève sa main droite et prête serment cette fois-ci devant le peuple congolais?
 

Tuesday, July 31, 2012

L'immaturité des combattants tshisekedistes
Par Chryso Tambu, publié le 31 juillet 2012

"Tenez bon, l'UDPS vaincra!". Ce slogan de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) n'est plus scandé par ses militants. Ils ont perdu la bataille avec la mascarade des élections de novembre dernier. Et à entendre aujourd'hui les commentaires des combattants tshisekedistes consternés de la diaspora qui tentent de justifier l'inertie du président-élu, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, il semble que le péssimisme s'est installé parmi eux. Mais quel est le rôle d'un leader? En quoi consiste le leadership? Un peuple a-t-il besoin d'un leader pour se libérer?

Etant donné que les trois combattants tshisekedistes et animateurs de Radiolisolo.com, en l'occurrrence Papa Mukulumpa, Papy Bisikita et Odon Pambu, ainsi qu'une auditrice régulière (aussi une combattante tshisekediste déclarée) ont choisi tous de faire un procès d'intention à l'auteur de cet article - un Kinois en exil volontaire dans un pays anglophone depuis près de trente-ans - lequel tentait d'élargir le débat, ayant constaté l'absence de leadership du côté du lider maximo, il est important de comprendre d'abord la signification du mot leader. Le meilleur dictionnaire de la langue française, le Petit Robert, le définit dans sa nouvelle édition de 1986 comme "Chef, porte-parole d'un parti, d'un mouvement politique". Mais cette définition n'est pas totalement correcte dans la mesure où un porte-parole n'est pas nécessairement un leader - bien que ce dernier soit le meilleur porte-parole de son parti ou mouvement politique - et un individu autre que le leader peut assumer la responsabilité ou jouer le rôle de porte-parole. D'ailleurs, Jacquemain Shabani et Raymond Mahungu se partagent de temps en temps cette responsabilité ou ce rôle au sein de l'UDPS pendant que Etienne Tshisekedi demeure le président national du parti, donc son chef ou leader.

Il faut noter que l'élément essentiel ou l'image à retenir dans cette notion de leader est celui ou celle d'un individu seul devant et ,derrière lui, un autre individu ou une foule qui le suit. La grande star de la musique congolaise moderne, le seigneur Tabu Ley, l'avait d'ailleurs bien illustré dans une de ses chansons où il présentait fièrement son saxophoniste et champion de la clarinette, Empompo Loway, comme "le leader, le meneur!" de l'orchestre Afrisa.

Quant à la notion de leadership, elle sème la confusion dans l'esprit de certains combattants tshisekedistes et d'autres l'ignorent tout simplement. Certes, le mot leadership est difficile à définir. Encore une fois, le meilleur dictionnaire de la langue française, le Petit Robert, le définit pauvrement et vaguement comme étant la "fonction, position de leader" et avec comme synonymes commandement, direction et hégémonie. Mais on peut tenter de le définir en se basant sur l'expérience ou en observant de très près les actions des hommes qui ont marqué l'histoire. Mahatma Gandhi, Martin Luther King, Patrice Lumumba et "Madiba" Nelson Mandela - pour ne citer que ces quatre leaders qui ont prôné la non-violence et rester dans la logique de cette même philosophie ou méthodologie adoptée par Etienne Tshisekedi wa Mulumba - avaient tous en commun entre autres la qualité ou le don de motiver le peuple. Par conséquent, pour l'auteur de cet article, le mot leadership signifie: capacité de motiver des individus à faire quelque chose qu'ils n'auraient pas fait d'eux-mêmes. L'élément fondamental dans cette notion de leadership est donc la motivation.

Il est important de souligner que l'homme, en général, n'agit toujours pas de sa propre initiative dans la société. Pendant que la loi, la moralité et la religion peuvent influencer sa décision, l'influence d'un leader ne peut pas être négligée.

Par ailleurs, les trois combattants tshisekedistes et animateurs de Radiolisolo.com estiment que le président-élu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, n'a plus un rôle à jouer dans ce combat pour la libération du Congo-Kinshasa de l'occupation et de l'imposture étant donné que, d'après eux, "il a tout dit et tout fait!". Mais ils ignorent tous la réalité suivante: le peuple congolais n'a pas chassé du pouvoir le feu maréchal-dictateur, Mobutu dont les postes noms Sese Seko Kuku Gbendu wa za Banga l'ont intimidé et même terrorisé pendant longtemps! Il a attendu pendant 32 ans un leader - malheureusement aussi un pion de l'imposture - pour l'aider à se débarasser de ce "roi du Zaire" de l'époque.

Dans l'histoire de la libération d'un peuple partout au monde, un leader a toujours joué un rôle primordial. Lorsqu'il tombe, quelqu'un d'autre le remplace. Peut-être pas à sa "juste valeur", mais il est toujours très vite remplacé car, malgré sa disparition, le combat, la lutte ou le mouvement qui nécessite un empompo doit continuer. Cependant, contrairement aux prétentions des uns et des autres, ce rôle de leader ne peut donc pas être inversé. Ayant été choisi par le peuple, ayant librement accepté à son tour la responsablité de diriger, le rôle de "Ya Tshi-Tshi" est déterminant maintenant plus que jamais. S'étant engagé dans cette voie, il ne peut pas abandonner! Pour l'instant, il est le meilleur leader - avec son charisme et sa popularité - que le peuple congolais n'ait jamais connu depuis 1960. Malheureusement, il semble s'être arrêté en cours de chemin avec son mutisme alors que la ligne d'arrivée est à proximité! Et à en croire les trois combattants tshisekedistes et animateurs de radiolisolo.com, on a l'impression qu'il a même abandonné!

Une parenthèse. Le mutisme du président-élu Etienne Tshisekedi est déjà très inquiétant. Et si le "dauphin non-désigné", Félix Tshisekedi, devient la voix de la raison, cela est encore plus inquiétant car ses déclarations ne rassurent pas. Elles sont parfois naives, malhonnêtes ou hypocrites. Il connait mal les Kinois pour anticiper correctement leurs réactions car il ne socialise pas avec eux autour d'une bouteille de primus ou de skol ya malile. Il se retient de condamner la communauté internationale (l'occident) pour sa complicité malgré la fasse promesse du sous-secrétaire d'Etat adjoint américain, Johnnie Carson, de veiller à la vérité des urnes ainsi que la pertinence et l'impact de la déclaration tardive mais très troublante de l'ambassadeur américain à Kinshasa, laquelle reconnaissait officiellement et exprèssement en date du 14 février 2012, c'est à dire à la veille de la Marche des chrétiens, l'imposteur-colon comme "le président de la République Démocratique du Congo pour les cinq prochaines années". Il ose blamer le peuple congolais pour son "indifférence" par rapport à l'article 64 de la Constitution et épargner son père en prétendant que ce dernier avait tiré les conséquences de l'échec des manifestations du 26 janvier et du 16 février 2012 alors que, dès le départ, il y a eu un "faux départ" avec la prestation de serment le 24 décembre 2011 à Limete et le peuple attend toujours le mot d'ordre. Il a même commis l'imprudence de suggérer une fois à la communauté internationale de reprendre l'élection présidentielle (une sorte de deuxième tour) ignorant que l'imperium est une condition sine qua non dans l'organisation des élections démocratiques. Et il refuse - son parti ayant déjà crédibilisé la mascarade des élections de 2011 - d'associer à la nationalité rwandaise de Hypolite Kanambe, alias Joseph Kabila, les atrocités et le pillage des resources minières particulièrement à l'Est dont il est responsable et qui font partie d'un plan de la balkanisation du Congo-Kinshasa.

Etienne Tshisekedi wa Mulumba est indispensable. A l'exception de Viya de Redo "Ya Likinga", ses lieutenants ne peuvent pas créer l'attroupement!

chryso45@hotmail.com

Monday, July 9, 2012

Etienne Tshisekedi: Un leader neutralisé et muselé!
Par Chryso Tambu, publié le 9 juillet 2012

Le président élu de la République, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, a été autorisé à sortir temporairement de sa cellule "luxeuse" de Limete le 22 juin dernier afin d'assister à la messe de soutien aux victimes de l'Est célébrée en l'Eglise Notre dame dans la commune de Lingwala. Très regrettablement, il ne s'est pas adressé aux nombreux chrétiens réunis pour l'occasion alors que l'idée de la messe, d'après la presse, était une initiative de son parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Il est évident qu'il ne jouit plus de la liberté d'expression, et sa sortie symbolique vient, malheureusement, d'épargner le pouvoir en place qui est accusé de l'avoir mis en résidence surveillée. En effet, ce pouvoir peut maintenant prétendre - s'il ne l'a déjà pas fait - que le lider maximo a toujours eu la liberté de ses mouvements comme la dernière fois pour son diner à la résidence de l'ambassadeur allemand en février dernier. Et devant une telle impasse, un jeune leader comme Norbert Luyeye a réagi. Il risque de changer toute la dynamique du combat pour la libération du Congo-Kinshasa.

Norbert Luyeye est un nom quasiment inconnu du public et son parti, l'Union des républicains (UR), dont il est le président national, n'est pas très connu non plus. Cependant, en une nuit, il a attiré l'attention des Congolais de la diaspora par son discours - la veille de la "fête" du 30 juin devant un parlement-debout à Tshangu, en pleine ville de Kinshasa - qui le distingue de tous les autres leaders politiques congolais. Il n'est pas allé par le dos de la cuillère pour transmettre l'essentiel de son message à la base de son parti. Après avoir dénoncer la communauté internationale pour sa responsabilité d'abord pour les 80 ans de colonisation, ensuite 32 ans de dictature avec le feu maréchal Mobutu Sese Seko, et enfin 11 ans d'occupation avec "Joseph Kabila", il a souligné que le pouvoir en place vient d'admettre que le pays est occupé par les Rwandais, alors que "...celui qui est au sommet de l'Etat est lui-même Rwandais...". Et d'ajouter, lui aussi, "...les Congolais doivent recourir à la force pour chasser l'imposteur qui dirige le Congo...", sollicitant ainsi l'aide de la diaspora.

C'est la toute première fois, depuis que Hypolite Kanambe alias "Joseph Kabila" est à la tête de la République "démocratique" du Congo, qu'un leader politique congolais ose lui faire un affront au pays avec une déclaration aussi belliqueuse.

Il semble que Norbert Luyeye a découvert la formule "magique" que tous les leaders congolais - alors tous sans exception - refusent d'en faire usage ou feignent d'ignorer et susceptible de stimuler et de redynamiser le peuple congolais qui est retombé dans la léthargie depuis decembre 2011. Il s'agit de rattacher à la nationalité rwandaise de l'imposteur "Joseph Kabila"entre autres toutes les atrocités et le pillage des ressources minières à l'Est dont il est responsable, son refus de livrer Bosco Ntaganda à la cour pénale internationale (CPI) depuis que le mandat d'arrêt a été délivré au gouvernement congolais et la présence des officiers rwandais dans l'armée nationale congolaise, tous des faits que d'ailleurs aucun candidat à la magistrature suprême n'ignorait. Cependant, aucun d'entre eux n'avait osé contester la candidature de l'imposteur! Et aujourd'hui encore, malgré l'aveu (un défi, une moquerie et une insulte) du pouvoir en place, tous les leaders au Congo - sauf Norbert Luyeye - s'autocensurent!

Etienne Tshisekdi a toujours affirmé la maturité du peuple congolais. Par conséquent, il doit prendre ses responsabilités en tant que son leader - s'il se considère toujours ainsi - et lui expliquer avec courage la gravité de la situation. Le temps de la diplomatie étant révolu, il doit admettre qu'il s'est fait dribbler par les "décideurs internationaux", c'est à dire la communauté internationale. Ensuite, il doit dire au peuple congolais que vu la situation qui prévaut à l'Est, il n'y a aucun doute à ce jour que celui qui dirige le Congo-Kinshasa par défi est un étranger de nationalité rwandaise et doit être chassé du territoire congolais - tout en restant dans la logique de la cantique "Zongisa ye na Rwanda!"ou, comme il l'a une fois suggéré, qu'on le lui amène ligoté! Au fait, comme ce fut le cas avec le colonisateur belge, le peuple congolais répondrait avec patriotisme à l'appel de son leader charismatique qu'il est s'il parvenait à le convaincre qu'il n'est pas ou plus question d'un débat d'idées entre Congolais pour l'avenir de leur pays mais plutôt des enjeux trop élevés de sa survie en tant qu'un Etat car son ennemi est un étranger - non seulement venu du Rwanda (avec une fausse identité comme étant le fils de Mzee Laurent Désiré Kabila et installé au pouvoir par la communauté internationale) mais qu'il est un tutsi rwandais qui le combat avec la complicité de certains Congolais qui en tirent un privilège.

Voilà un message très simple et clair qui tient lieu d'un mot d'ordre que les Congolais qui ont tout investi sur celui qu'ils ont élu massivement attendent de lui et qui ne peut jamais le faire attérir à la Haye, car il reste dans la logique de l'article 64 de la "Constitution" et celle de la philosophie de non-violence de son parti, l'UDPS. Et contrairement à la déclaration de Félix Tshisekedi faite sur une émission de Radiolisolo.com le 3 juillet dernier, ce message ne contient un langage ni hypocrite ni raciste ni populiste. Cependant, prétendre qu'un mot d'ordre qui comprend ce language n'est pas efficace relève de la naïveté ou plutôt de l'hypocrisie.

Il est utile de rappeller que le dernier message du président élu de la République au peuple congolais date de décembre 2011. Il s'agissait d'un appel au calme suite à la comédie de Ngoy Mulunda. Dans l'entretemps, une quarantaine de membres de l'UDPS ont rejoint l'imposture dans l'hémicycle de la "jungle nationale", Eugène Diomi Ndongala est porté disparu et, très récemment, comme pour ajouter l'insulte à la blessure, l'imposteur "colonisateur" s'est moqué de "ses sujets Congolais" en allant fêter en toute quiétude avec ses siens de l'éthnie tutsi au Burundi. "Et on dit quoi avec tout ça?", se serait interrogé un Ivoirien!

Une parenthèse. Si la messe à l'Eglise Notre dame, célébrée sur l'initiative de l'UDPS avec comme prétexte le soutien des victimes à l'Est alors que l'objectif visé était de rassurer le peuple congolais  avec l'apparition en public du président élu de la République, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qu'il n'a plus vu depuis plus de trois mois, la mission n'a pas été accomplie. Au contraire, son silence reste très inquiétant.

 Avec l'évolution de la situation, il est plus que temps que le président élu de la République, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, se prononce. Urgence s'impose! Son message peut inclure aussi un rappel à l'appel de fonds pour l'imperium étant donné que la réaction des Congolais de la diaspora à ce sujet reste timide.

L'outsider, Norbert Luyeye, vient de hausser la barre!

chryso45@hotmail.com

Monday, June 25, 2012

Honoré Ngbanda a tenté de rassurer le peuple congolais!
Par Chryso Tambu, publié le 25 juin 2012

Dans une de ses rares interviews accordées à la presse le 29 mai 2012 à Londres, le président national de l'Alliance des Patriotes pour la Refondation du Congo (APARECO) a, au micro de Grégoire Watupa de Congo Horizons, fait le point de la situation dans le cadre du combat mené pour la libération du Congo-Kinshasa. Aussi pertinente, riche en substance et édifiante qu'ait été cette interview de 4 heures, en frangala, avec cet homme d'Etat qui a la maîtrise du domaine de renseignement, elle a été très curieusement ignorée par la presse "libre" de la diaspora. A l'exception de Radiolisolo.com qui en a parlé, l'animateur de l'émission et la plupart des auditeurs - tous des combattants - n'ont malheureusement pas saisi ni le sens ni l'importance du message patriotique de celui qui est reconnu comme le père de la résistance et, encore moins, l'urgence de son appel pathétique.

Abordant la rumeur selon laquelle il jouerait un double jeu ou serait en train de collaborer avec l'imposture, ou alors qu'il aurait un agenda caché pour des fins personnelles, Honoré Ngbanda a trouvé la nécessité d'expliquer d'abord le sens du combat et son parcours lequel a commencé avec le réveil du danger alerté en 1986 par l'ancien opposant au président Milton Obote, l'actuel président Ougandais Yoweri Museveni, nourri déjà à l'époque des vélleités expansionistes tutsi. Mais, à la chute du régime du feu maréchal-dictateur en 1997, l'ancien dignitaire de la deuxième République ira s'exiler en Afrique du Sud où, quelques temps après, il sera d'abord approché par le président Ougandais qui voulait initier la réconciliation et lui rendre la faveur en l'aidant à son tour à prendre le pouvoir à Kinshasa. Cependant, ayant décidé de prendre sa retraite de la politique, il rejetera sa sollicitation laquelle d'ailleurs, a-t-il ajouté, aurait fait de lui aussi une marionnette comme Laurent Désiré Kabila. Ensuite, ce dernier n'ayant pas réussi à l'éliminer physiquement en Afrique du Sud, lui enverra en 1999, à Paris, Célestin Kabuya Lumuna qui échouera dans sa mission de le récupérer pour "cautionner l'imposture". Et plus tard, il déclinera l'invitation de Alexis Tambwe Mwamba de rejoindre son mouvement rebelle - une oeuvre du président Rwandais, Paul Kagame - pour renverser Laurent Désiré Kabila.

Pour Honoré Ngbanda, ces détails devraient mettre fin à toute insinuation d'une collaboration avec l'occupation ou un prétendu double jeu avec l'imposture et exclure toute possiblité d'un agenda caché - la conquête du pouvoir. Mais la dimension spirituelle qui est pour lui plus importante et qui requiert l'obédience justifie plus, d'après lui, son indifférence pour le pouvoir. L'appel de Dieu qu'il avait recu l'orientant vers la carrière politique plutôt qu'académique avec comme mission plus tard la libération du Congo-Kinshasa, a-t-il mentionné, ne comprend pas à ce jour la vocation de conquérir le pouvoir.

Une parenthèse. Ceux qui font un procès d'intention à Honoré Ngbanda devraient en toute honnêteté se poser deux questions fondamentales suivantes: S'il décidait de contrarier sa vocation, n'a-t-il pas le droit, en tant que Congolais, d'aspirer à la magistrature suprême? Et dans cette démarche, serait-il logique pour lui de rejoindre l'occupation ou se rapprocher de l'imposture?

Par ailleurs, le père de la résistance a déploré l'impatience des Congolais dans ce combat contre l'occupation qu'il attribue, d'une part, à un manque de persévérance alors que Etienne Tshisekedi wa Mulumba et son parti, l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), qu'il cite à juste titre, illustrent effectivement cette persévérance depuis trente ans et continuent de lutter pour obtenir l'imperium et, d'autre part, à la méconnaissance de l'identité de l'ennemi qui n'est autre qu'une "pieuvre monstre" qui représente la communauté internationale avec tous ses interêts. Affirmant que le problème n'est donc pas Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila qui d'ailleurs ne dirige pas La RDC - elle est dirigée par le Rwanda -, Il note que l'élimination physique de l'imposteur, laquelle fait partie de la solution,  peut être exécutée très facilement. Mais en cherchant à remédier la situation, il faut absolument éviter, a-t-il insisté, qu'elle ne puisse empirer comme dernièrement fut le cas au Mali où "le pays a été coupé en deux" à la suite d'un coup d'Etat militaire. Il n'est donc pas prêt à porter la responsabilité devant l'histoire d'une éventuelle balkanisation du Congo-Kinshasa. Et d'ajouter: "...le plus grand obstacle dans ce combat, c'est le congolais lui-même qui est l'ennemi du peuple congolais et qui fait le travail de Paul Kagame..." Il s'agit, d'après lui, des collabos qui sabotent de l'intérieur (sur le terrain) l'opération à tous les niveaux et des cas d'infiltration dont le "vieux" Tshisekedi et lui-même sont victimes. Et il a avoué que ce sont des difficultés rencontrées sur le terrain et qui semblent éterniser le combat.

A propos de la collaboration avec son aîné le président élu de la République, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, le jeune frère et président national de l'APARECO a souligné qu'elle date de 2006 mais que les congolais ignorent. En effet, les deux leaders ont toujours partagé et partagent le même objectif qu'est la libération du Congo-Kinshasa de l'occupation. Cependant, c'est dans la "méthodologie d'approche" que les deux leaders avec leurs mouvements politiques respectifs divergent. l'UDPS ayant choisi la non violence et la démocratie (les élections) et, l'APARECO, la "voie B" - la force armée - depuis sa création, ceci crée donc une perception de conflit ou de mésentente entre les deux organisations politiques. Dans le cadre de cette collaboration, le président élu avait été prévenu bien avant les "élections" de la difficulté d'obtenir l'imperium. Et le président de l'APARECO d'ajouter : "...l'UDPS avait commis l'erreur d'avoir accepté d'abandonner la résistance et de s'inscrire dans la dynamique des élections avant d'obtenir les promesses faites". "Ya Tshi-tshi" a donc été trompé par la communauté internationale qui ne visait qu'à sa participation uniquement pour crédibiliser un simulacre d'élection.

Le père de la résistance a en outre confirmé que la collaboration avec son kulutu n'est pas effice pour la simple raison que ce dernier s'étant engagé ouvertement dans la voie des élections et la démocratie avec son message de paix et de non violence durant toutes les mobilisations, il a été stratégiquement piégé avec la complicité de la communauté internationale par la présence de Moreno et la cour pénale internationale (CPI) à Kinshasa - une épée de Damoclès - pour lui endosser toute la responsabilité de la violence, y compris celle que l'imposture était préparée à provoquer avec sa milice et ses kulunas et, ce, pour le neutraliser. Par conséquent, l'APARECO a du arrêter toute la machine qui a été mise en marche pour récupérer l'imperium par la force. Et Honoré Ngbanda d'ajouter: "... néanmoins, il était possible et il est encore possible de bloquer l'imperium de l'imposteur en boycotant toutes les institutions" mais c'est à cause de la "médiocrité de la classe politique et une partie des officiers de l'armée congolaise" que cela ne s'est pas encore matérialisé. La voie des élections ayant montré ses limites, renchérit le père de la résistance, il reste convaincu que "la voie B" demeure la meilleure stratégie alternative et suggère que tous les congolais puissent s'organiser par une force collégiale ou populaire, c'est à dire une force militaire, policière, estudiantine, syndicale, religieuse, etc. pour bouter l'ennemi dehors. Et il a annoncé que la collaboration évolue donc dans ce sens avec son kulutu "Ya Tshi-tshi" d'une part et son leki le Général Munene de l'autre pour arracher l'imperium.

En résumé, Honoré Ngbanda a demandé aux Congolais de privilégier la libération du Congo-Kinshasa de l'occupation et de s'organiser le plus rapidement que possible pour un assaut final contre l'imposture. N'a-t-il vraiment pas raison?

Ingeta!

chryso45@hotmail.com

Monday, June 11, 2012

Felix Tshisekedi

Martin Fayulu n'a pas convaincu la diaspora congolaise!
Par Chryso Tambu, publié le 11 juin 2012


L'un des membres des Forces acquises au changement (FAC), Monsieur Martin Fayulu, a été l'invité d'honneur de ndeko DSV de Radiolisolo.com, le 6 juin dernier, répondant aux différentes questions des auditeurs au cours d'une émission de deux heures. Ce "député" sélectionné par l'imposture à la suite d'une mascarade des élections législatives au mois de novembre de l'année dernière a été évasif, élusif, ambivalent dans ses réflexions - tenant des propos contradictoires par moment.


Profitant de ce forum pour, encore une fois, rationaliser sa participation et celle de ses collègues du "conclave" à l'"Assemblée nationale" - la jungle nationale -, l'empompo des FAC n'a pas tardé dès le début de l'émission de s'attribuer le mérite d'avoir engagé le débat sur la situation très préoccupante dans l'Est du pays et dénoncé le huis clos décrété par le "caporal" Aubin Minaku. L'effort déployé par ce meneur des FAC est certes louable et sans doute très apprécié par le peuple congolais. Cependant, il ne peut en aucun cas justifier d'une manière retrospective le péché originel que lui et tous ses alliés ont commis en décidant d'aller siéger à la jungle nationale. Non seulement il s'agit d'un sophisme aberrant mais cette action irresponsable a légitimé le troisième coup d'Etat de Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila alors que la recommandation stratégique du président élu de la République, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, aurait certainement affaibli l'imposture afin de lui permettre d'acquérir l'impérium et par conséquent la libération du peuple congolais.


L'évaluation de Martin Fayulu de la situation dans l'Est du pays est très correcte. Lorsqu'il affirme que le Congo-Kinshasa est dirigé par le Rwanda ou les Rwandais, il a parfaitement raison. Et d'ajouter que "le Rwanda nous a amené la guerre avec l'entrée de l'AFDL", c'est la vérité. D'ailleurs, James Kabarebe, un sujet rwandais et l'actuel ministre de la Défense de Paul Kagame, fut le chef d'Etat-major de l'Armée Nationale Congolaise (ANC) nommé par Mzee Laurent Désiré Kabila. Cependant, l'empompo des FAC feignt d'ignorer le noeud du problème à l'Est particulièrement et , d'une manière générale, dans toute l'étendue du territoire du Congo-Kinshasa, lequel est en effet lié à l'identité de celui-là qui dirige en ce moment le pays par défi et qui est parenté justement au Rwandais James Kabarebe et qui organise l'infiltration des Rwandais à tous les niveaux! Et c'est la question fondamentale que lui a posée l'auteur de cet article au cours de l'émission: celle de savoir si celui-là qui se fait appeler "Joseph Kabila" est Congolais? Mais pour le meneur Martin Fayulu, cette question "n'élevait pas le débat" et il l'a considérée comme étant "une attrape" pour lui faire dire ce qu'il n'avait pas envie de dire; une attitude impulsive typique à un témoin qui refuse de répondre à une question au risque d'incriminer lui-même mais, malgré tout, très révélatrice! Il n'a pas non plus confirmé la "nationalité congolaise" de l'imposteur à cette même question qui lui a été répétée trois fois!


Une première parenthèse. Malheureusement pour l'invité d'honneur, il n'a pas réalisé que cette prudence ne peut pas l'épargner au cas où les services de l'Agence nationale des renseignements (ANR) suivaient aussi l'émission! L'auteur de la question cherchait à avoir plus de précision car une nuance peut être apportée entre être dirigé par les Rwandais ou le Rwanda et le putschiste Kadogo à la tête du pays qui ne fait pas nécessairement de ce dernier un sujet rwandais.


A l'époque du parti-Etat et même après la mascarade d'une démocratie autour de l'"arbitre au dessus des partis", le feu maréchal-dictateur Mobutu Sese Seko, la situation qui prévaut actuellement à l'Est du pays était inconcevable jusqu'au moment où son régime a été renversé en 1997! Pourquoi? Parce qu'il était Congolais!


Une autre parenthèse. Il n'y a aucun doute à ce jour que Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila - le bébé-éprouvette de Louis Michel avec une identité fabriquée de toutes pièces et adopté par la communauté internationale - est Rwandais et, plus précisement, un Tutsi. L'article "Joseph Kabila", un rwando-Tanzanien à la tête de la République "démocratique" du Congo! que l'on peut lire dans ce même blog archive (chrysotambu.blogspot.com sous le lien avril) corroborait et complétait l'information rendue publique par le président de l'Apareco, Monsieur Honoré Ngbanda en 2001 et les détails d'un article de Congoindépendant.com paru l'année dernière.


Malgré l'abondance de l'information qui prouve que "Joseph Kabila" est un étranger originaire du Rwanda et qui confirme l''usage de faux avec la complicité des institutions inféodées au pouvoir, toute la classe politique - alors toute la classe sans exception - s'est autocensurée. Et lorsque Martin Fayulu refuse de confirmer la nationalité congolaise ou d'infirmer la nationalité rwandaise de l'imposteur, rien que ce petit test qu'il a lamentablement échoué confirme sa trahison, son statut de collabo et son role de faux opposant!


A entendre l'empompo ou le meneur des FAC, Martin Fayulu, on peut conclure que la démission pour lui est hors de question pour deux raisons évidentes. La première est matérielle ou sociale et financière pour absolument récupérer le capital investi dans la campagne électorale qu'il prétend avoir "totalement financée lui-même" et vivre "royalement". La corruption mensuelle assurée de $6000 laquelle est officiellement comptabilisée comme émolument ou salaire majoré des avantages sociaux tels que le loyer et le transport (un véhicule utilitaire) - sans oublier une éventuelle concussion sporadique pour le role de figurant joué dans le holywood de l'hémicycle pour plaire aux tuteurs occidentaux - lui permet d'atteindre très vite ces deux objectifs.


La deuxième raison est liée à son avenir politique. Convaincu que Etienne Tshisekedi wa Mulumba a été renvoyé à la retraite et que l'imposteur va demeurer éternellement au pouvoir - étant donné que, d'après lui, la stratégie du 16 févirer dernier avec la marche des chrétiens ayant "échoué" - il se positionne donc pour 2016 en misant sur la mémoire courte des Congolais et espérant négocier son parcours politique avec un nouveau paysage politique éventuellement sans Etienne Tshisekedi que sa boule de crystal, son radar ou son marabout signale.

A malin, malin et demi!


chryso45@hotmail.com

Thursday, May 10, 2012

Un Congolais parle de Matata Ponyo
Par Chryso Tambu, publié le 10 mai 2012


Lors d'une rencontre sociale entre Congolais, un jeune homme intervient dans une conversation et déclare avec enthousiasme que Matata Ponyo - qu'il prétend connaître intimement - est un homme "intelligent et honnête". Il n'a pas commenté davantage sur cet ancien fonctionnaire de la Banque centrale du Congo devenu ministre des Finances du gouvernement Muzito en 2010. Son assertion à propos du ministre promu "Premier ministre" est-elle justifiée?

Il est prudent de supposer que le jeune homme juge Matata Ponyo par rapport à sa carrière d'abord à la Banque centrale et ensuite au ministère des Finances. Rien de remarquable ne ressort de son passage à la Banque centrale. Mais à peine 4 mois à la tête du ministère des Finances, il est déjà "fier d'un parcours sans faute", selon l'interview qu'il accorde à Colette Braeckman du journal Le soir le 29 juin 2010 et au cours de laquelle ce "grand argentier du Congo" lui fait un numéro de prestidigitation basée sur la manipulation des données économiques que Madame la journaliste n'a pas osé défier! En l'absence d'une contestation, il s'est permis de se réjouir d'un résultat qui, d'après lui, a dépassé les prévisions pessimistes du FMI et de la Banque mondiale" - évidemment il faut rassurer et plaire aux tuteurs occidentaux qui dirigent ces deux outils néo-colonialistes - alors que cela ne s'est pas traduit en une amélioration des conditions de vie de la population qui croupit dans la misère. Pour le financement des cinq chantiers qu'il trouve satisfaisant, Vital Kamerhe, l'honorable William Canon et une poignée de politiciens ont eu le courage de dénoncer la corruption dans l'attribution des contracts et l'exagération dans la facturation particulièrement du Boulevard du 30 juin!

Parmi ceux qui semblent aussi le connaître sont ces individus qui affirment que sa nomination à la primature est liée à ses origines et sa loyauté au PPRD - le parti de l'imposteur - plutôt qu'à sa qualité de "technocrate". Ils refusent de lui attribuer le succès de la remise d'une partie de la dette laquelle, d'après eux, était déjà conclue au moment où ce fonctionnaire de la Banque centrale a occupé le bureau du ministre des Finances. Cependant, ils lui reconnaissent l'introduction de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) au Congo-Kinshasa. Une taxe ridicule étant donné que l'économie est quasiment basée sur l'informel et inconcevable lorsqu'on se rend compte qu'il s'agit réellement d'une double imposition punitive à une population déjà surtaxée sous d'autres formes, telles que l'inaccessibilité à l'eau potable, à l'électricité, aux soins médicaux, à l'enseignement et l'indisponibilité d'un système de transport en commun, pour ne citer que ces quelques besoins élémentaires.

Par ailleurs, Matata Ponyo reste muet à ce jour au sujet du crash de l'avion à destination de l'île de Idjui, au milieu du Lac Kivu, et qui avait à son bord une délégation des "hommes les plus influents au Congo" dont feu Katumba Mwanke - seul à trouver la mort avec l'impact de l'accident - et lui-même alors qu'il s'agissait d'une mission privée qu'une dépêche du journal Le soir a qualifié de "juteuse opération immobilière" impliquant l'héritier Bertrand Bisengimana, fils de l'ancien directeur du bureau du feu maréchal-dictateur Mobutu Sese Seko. Dans son article "le secret de la lointaine visite d'un aéropage de VIP congolais avortée par un crash aérien dimanche se trouve sur l'île d'Idjui", du 15 février 2012, Colette Braeckman rapportait que la présence de Matata Ponyo, alors ministre des Finances, s'expliquait par une démarche de "réinvestir au plus vite le reliquat de fonds affectés à la campagne électorale". Et pour éviter la fuite d'informations et procédant au cover-up, sur ordre de la "hiérarchie", d'après une source digne de foi, à l'exception de Bertrand Bisengimana qui, lui, très curieusement, avait été transporté à Kigali, tous les blessés ont été évacués vers l'Afrique du Sud, y compris le gouverneur du Sud-Kivu qui s'est d'ailleurs plaint du fait que son état de santé ne nécessitait pas un tel déplacement. Ce silence de Matata Ponyo qui n'a rien à voir avec le cours normal d'une enquête de l'accident ne relève-t-il pas de la malhonnêté?

Une parenthèse. L'événement prendra une nouvelle tournure en Afrique du Sud avec la mort mytérieuse quelques jours plus tard d'un autre membre de la même délégation, l'honorable Oscar Gema - connu pour son franc-parler et, certes, un témoin génant - alors qu'il était hors du danger, presque totalement rétabli et parlait normalement avec ses proches!

Matata Ponyo feignt d'ignorer une simple réalité au sujet de sa nomination à la primature. Elle est illégale. Elle est issue de la fraude, d'un hold-up électoral, c'est à dire un troisième coup d'Etat de Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila avec la complicité de la communauté internationale, notamment la Belgique qui a tenté de donner à son patron d'imposteur une légitimité internationale par son ministre des Affaires étrangères avec sa visite au Congo-Kinshasa en mars dernier et sa campagne médiatique en Europe durant laquelle il a répété sans cesse son mensonge satanique selon lequel le rapport du centre Carter, particulièrement, "ne remettait pas en cause l'ordre d'arrivée des candidats pour l'élection présidentielle" sachant bien que les résultats tels que publiés par la CENI manquaient de crédibilité! Comment est-ce possible que le manque de crédibilité équivaut à la victoire de l'imposteur? Et si Matata Ponyo est réellement intelligent et honnête, il aurait dû se rendre compte entre autres de cette erreur grammaticale fraglante dans la phraséologie au sujet de l'interprétation érronée mais délibérée de la conclusion du rapport du centre Carter par Didier Reynders et les autres  qui ont chanté en choeur la même strophe en laissant tomber expressément l'adverbe "nécessairement" pour l'adapter à leur logique! Cependant, il a lui aussi choisi - pour la deuxième fois avec la nomination à la primature - de cautionner l'imposture, l'occupation, la fraude, l'illégimité, l'illégalité, la violation des droits de l'homme et le cycle de violence devant la légitimité des revendications du peuple et de l'Eglise catholique ,particulièrement, pour la vérité des urnes, la justice, la démocratie, la liberté, et l'Etat de droit.

Le jeune homme peut-il encore prétendre que Matata Ponyo est un homme "intelligent et honnête"?


chryso45@hotmail.com

Monday, April 30, 2012

L'irresponsabilité des élites congolaises
Par Chryso Tambu, publié le 30 avril 2012

Depuis un temps, le peuple congolais aspire au changement. Si cela s'est particulièrement manifesté lors de la mascarade des élections présidentielles en 2006, l'année 2011 a éte plus déterminante. Mais, malheureusement, il a été déçu par l'imposture avec Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila - le bébé éprouvette de Louis Michel avec une identité fabriquée de toutes pièces (voir dans l'archive du mois d'avril 2012 de ce même blog l'article "Joseph Kabila", un rwando-tanzanien à la tête de la République "Démocratique" du Congo!) et adopté par la communauté internationale - qui a réussi son 3ème coup d'Etat avec le hold-up électoral de l'année dernière. Malgré cette bataille gagnée par l'imposteur, le changement est encore possible mais à condition que tous les Congolais participent très activement au processus qui doit conduire le pays à atteindre cet objectif. Pendant que les politiciens, l'Eglise catholique et ceux au "bas de l'échelle sociale" jouent déjà leurs rôles, les élites congolaises entravent le processus au point de le paralyser.

Il est d'abord important de définir l'élite congolaise. Dans ce contexte particulier, il s'agit tout simplement de tout individu - quelques soient sa profession, sa tâche, son statut social et ses origines - qui jouie d'un privilège qui le rend indifférent à la cause générale. On retrouve d'une part des élites qui sont totalement opposées au changement pour la simple raison qu'elles risquent toutes de perdre leurs privilèges et d'autre part celles qui espèrent ou souhaitent le changement mais refusent de s'y investir. La première catégorie est minoritaire et représente une masse négligeable tandis que la deuxième est majoritaire et constitue une force à craindre.

Mais cette deuxième catégorie d'élites congolaises ne se sent-elle pas assez concernée pour rejoindre le peuple dans son combat pour la liberté, l'Etat de droit et la démocratie? Ne semble-t-elle pas complaisante à l'imposture? Est-elle insensible au viol des femmes et des filles, au génocide, à la répression et autres violations des droits de l'homme au point d'adopter un laxisme vis-à-vis de  l'imposture et l'occupation? Ignore-t-elle la gravité de la situation - celle qui tend vers la balkanisation - que traverse le Congo-Kinshasa dont les ressources sont pillées par les puissances occidentales avec la complicité de leurs proxies - le Rwanda et de l'Ouganda?

Il faut souligner que les élites congolaises qui sont pourtant favorables au changement sont ses véritables obstacles avec l'inertie. Et le danger pour ces élites est qu'elles risquent de se confondre avec celles qui sont totalement opposées au changement et qui portent le sobriquet générique de "collabos". Lorsque le peuple tente, par exemple, de protester dans les rues de la capitale pour réclamer la vérité des urnes pour l'élection présidentielle de novembre dernier qui s'est transformée en une sélection présidentielle avec le hold-up électoral organisé par la Commission Electorale Nationale "Indépendante" (CENI) et certifié par la cour suprême de "Justice", elles ne s'associent pas à la manifestation alors que leur participation aurait fait toute la différence!

L'histoire nous a toujours démontré l'efficacité d'une grève pour la révendication des droits. Les élites congolaises peuvent adopter cette même stratégie pour paralyser rien que la ville de Kinshasa - la capitale - et susciter ce changement. L'électricien Lech Walesa n'a-t-il pas réussi à faire échec au communisme totalitaire en Pologne en lancant un appel à la grève? Même plus récemment avec la grève des juristes au Pakistan, n'a-t-elle pas conduit à la chute du général président Pervez Musharraf en 2008? Les élites congolaises n'ont peut-être pas le courage de descendre dans la rue comme l'ont fait ces juristes pakistanais, mais elles peuvent organiser, par exemple, la grève de toute l'administration publique en demandant aux fonctionnaires tout simplement de ne pas se rendre à leurs lieux de travail! N'est-ce pas là une façon de rendre le pays ingouvernable?

Malgré la distance, les élites congolaises de la diaspora ne peuvent pas être épargnées. Malheureusement nombreuses sont celles qui sont dans l'illusion d'une sécurité basée sur un privilège tiré particulièrement de leur profession ou emploi et se résignent. Il est très regrettable que les diplomates congolais qui assurent la représentation de "la RD Congo" n'ont pas emboîté le pas de trois de leurs collègues en poste à Londres qui ont eu le courage de rompre avec l'imposture et l'occupation en démissionnant suite au hold-up électoral de novembre dernier. De même, cette réalite échappe à ces élites dont la carrière dépend de "leur calme" au sein des organisations internationales - l'Organisation des Nations Unies (ONU), la Banque Mondiale et Le Fonds Monétaire International (FMI) - lesquelles avaient été transformées, par un déviationisme flagrant, en outils néo-colonialistes par les puissances occidentales. D'aucuns n'ignorent, par exemple, l'échec de la mission des troupes des Nations Unies installées depuis plus de dix ans dans le Kivu à l'est du Congo-Kinshasa ou une série de mesure d'austérité injustifiée tel que le programme d'ajustement structurel initié par la Banque Mondiale dans les années 80 ou encore les prêts de nature politique accordés par le FMI pour soutenir les dictatures du tiers-monde, notamment le Congo-Kinshasa, avec toutes leurs ramifications sur la vie sociale de la population.

Toutes les élites congolaises - lesquelles semblent être des opportunistes - seraient-elles convaincues d'être en mesure de "négocier" leur destin au moment opportun? Certainement, elles devront toutes assumer leur responsabilité devant l'histoire!

Qui dit mieux?


chryso45@hotmail.com

Sunday, April 22, 2012

Gecoco Mulumba: Un honorable député et un bon samaritain  
Par Chryso Tambu, publié le 22 avril 2012

Congomikili.com a de nouveau fait preuve de courage et de professionnalisme digne d'un organe de presse responsable et respectable en diffusant le vendredi 20 avril des images très accablantes sur le sort d'environ 800 sinistrés et sans-abris parmi eux des hommes, des femmes et des enfants dont l'age varie entre 2 mois et 18 ans, des vieillards, tous des citoyens paisibles chassés du "camp des sinistrés" à l'aube du 7 avril dernier par la milice du pouvoir sous des coups de feu et des bombes lacrymogènes faisant plusieurs victimes dont des blessés graves et un bébé tué. Devant une telle tragédie caractérisée par l'inhumanité de l'homme vis-à-vis de l'homme, l'Honorable Gecoco Mulumba s'est plutôt distingué en venant en aide à toutes ces victimes qui se sont retrouvées sur une rue qui s'est transformée en un bassin qui recueille toutes les eaux stagnantes contaminées - un produit des "cinq chantiers" - et sous la pluie depuis quelques jours. Et l'initiative prise par cet honorable député a surpris plus d'un Congolais!

Lorsque l'Honorable William Canon - un "grand-frère" qui veille sur lui et son collègue député provincial du Mouvement de Libération du Congo (MLC) qui milite avec lui malgré leurs divergences partisanes - l'identifie comme étant imprévisible, on peut être certain qu'il voulait aussi associer à cet adjectif le talent d'improvisateur qui décrit aussi ce mécanicien chevronné qu'est l'Honorable Gecoco Mulumba. En effet, faisant face à des bandits qui veillent aux intérêts de l'"ordre établi par l'imposture", n'ayant trouvé une solution immédiate adéquate pour les victimes et contraint par les conditions climatiques tropicales et ses ramifications car toute la ville de Kinshasa se retrouve en ce moment en pleine saison de pluies, "Gecoco" a choqué le monde en invitant tous les sinistrés et sans-abris à camper devant son garage et bureau à Kingabwa où ils pouvaient avoir entreautres accès à l'eau potable et aux installations sanitaires et aussi jouir d'un minimun de "sécurité".

"Gecoco" aurait pu se poser la question suivante : "Si je n'aide pas toutes ces victimes, que m'arriverait-il?". Au fait, toutes les autorités de la ville, les membres du gouvernement et les "députés" contactés dont un muana ya kingabwa, Serge Welo, n'ont jamais visité les lieux ou le camp des sinistrés et sans-abris depuis que ce crime odieux a été commis par le pouvoir. Mais "Honorable Gecoco" a plutôt inversé la question et s'est dit intérieurement: "Si je n'aide pas ces victimes, qu'est-ce qui pourrait leur arriver?". Voilà une question appropriée posée par cet homme d'Etat qui s'identifie à un simple citoyen avec tous ses défauts mais qui veut défendre son pays, un compatriote qui aime son pays et un croyant dont les convictions religieuses sont fondées sur le christianisme lequel enseigne la compassion!

Une parenthèse. A l'exception de Congomikili.com - seul présent sur les lieux et seul à faire un reportage sur cet épisode tragique - les médias "libres" se sont autocensurés pour des raisons évidentes. Pour tous ces médias qui ont commis l'imprudence de juger prématurement et négativement "Gecoco" suite à ses révélations d'un enrichissement illicite présumé de l'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, ils risquent de paraitre ridicules s'ils devaient faire un reportage qui les obligerait de reconnaitre plutôt son héroisme. Après tout, avec l'orgueil inique et aveugle qui caractérise les médias congolais, les excuses ne font pas partie de leur culture!

Par ailleurs, la situation des sinistrés et sans-abris qui sont doublement victimes du terrorisme d'Etat n'est pourtant pas différente - en termes de dégats matériels et humains - de celle des victimes d'un tremblement de terre en Haiti ou d'un tsunami en Indonésie et ne devrait donc pas laisser indifférents les organisations non-gouvernementales (ONG), particulièrement les médecins congolais qui avaient eu l'initiative de traverser le fleuve Congo pour secourir les victimes de l'incendie de la poudrière du quartier Mpila à Brazzaville. Mais, hélàs, "Gecoco" se retrouve, encore une fois, seul avec ses propres moyens très limités pour trouver des solutions immédiates pour ces 800 victimes et, avec le peu d'énergie dont il dispose, combattre les bavures de l'imposture. Pitié!

Il est absolument important de souligner que s'adressant aux sinistrés et sans-abris durant sa première visite des lieux à son retour de Dubai, l'Honorable Gecoco Mulumba a lancé un message clair en forme de question rhétorique qui semble avoir échappé aux Congolais et sur laquelle ils devraient tous méditer. Il s'agit de la question fondamentale suivante : "...Tomonaki na Tunisie ou en Egypte bato batelema po changement ekota. Eloko nini ezangi na Congo po totelema?..."

Alors, bino ba Congolais, bozozela nini? What are you waiting for to bring about change? Qu'attendez vous donc pour initier le changement? Cette question fondamentale est posée en trois langues et "que celui qui a donc des oreilles pour entendre, entende!" Ingeta!


Thursday, April 12, 2012

Honorable Gecoco Mulumba, le héros qui est devenu la cible!
Par Chryso Tambu, publié le 11 avril 2012

La presse congolaise libre est allée vite - alors trop vite - en besogne. Les uns ont ignoré l'honorabilité, le caractère admirable et héroique ainsi que les ramifications de la décision de l'Honorable Gecoco Mulumba de démissionner de l'"Assemblée nationale" - la jungle nationale - et ont conclu, prématurément, que "ce député kabiliste" était "manifestement en mission commandée". Les autres, comme si la pertinence de ses révélations sur l'enrichissement illicite présumé de l'ancien Premier ministre, Adolphe Muzito, était soumise à la contrainte du temps, ont simplement eu tort de lui faire un procès d'intention. Mais qui est réellement Gecoco Mulumba?

Saturday, April 7, 2012

Vital Kamerhe n'inspire pas confiance!
Par Chryso Tambu, publié le 2 avril 2012

L'ancien candidat à la présidence de la République, l'Honorable Vital Kamerhe, a été l'invité de radiolisolo.com, le jeudi 29 mars 2012, au cours d'une émission - sous un format quelque peu défaillant - animée par "ndeko combattant" DSV. L'animateur et ses assistants - visiblement des amateurs tous, mais libres et indépendants - ont, malgré tout, posé des questions très pertinentes. Deux réponses ou conclusions de cet ancien président de l'"Assemblée nationale" qui a été forcé à la démission en 2010 devraient retenir l'attention des Congolais.
Honorable Gecoco Mulumba, un exemple à suivre!
Par Chryso Tambu, publié le 20 mars 2012

La démission - purement volontaire et audacieuse - est un mot que l'on retrouve rarement dans le vocabulaire des politiciens congolais. La passion pour la politique est motivée par le seul objectif de s'enrichir très vite - frauduleusement - avec la garantie de l'impunité. Dans l'hémicycle de l'"Assemblée nationale" - la jungle nationale - la corruption ou la concussion est institutionnalisée. Ce parlement-croupion fonctionne avec le dollar et rien que le dollar! "It's a new normal". Le breaking news sur la démission de l'Honorable Gecoco Mulumba a donc surpris. Sa décision de quitter ce lieu, laquelle est fondée principalement, d'après lui, sur le refus de siéger à côté de l'ancien premier ministre Adolphe Muzito qu'il traite de "voleur" peut sembler irrationnelle mais ses ramifications ne peuvent pas être ignorées.
"Joseph Kabila": "Me voilà!"
Par Chryso Tambu, publié le 2 mars 2012

Le tricheur maladroit de la République, Hypolite Kanambe alias Joseph Kabila, semble bien s'amuser au jeu de kukulu elombe. Il a "réapparu" à l'"Assemblée nationale" - la jungle nationale - le 27 février dernier dans ce jeu qu'il prétend jouer avec le président élu de la République Démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui venait de dîner à la résidence de l'ambassadeur de l'Allemagne à Kinshasa quelques jours avant. Mais quel était réellement le but de sa visite insolite dans cet hémicycle qui rassemble des parlementaires, plutôt parlent-mentent-errent, sélectionnés et nommés par le "pasteur" Daniel Ngoy Mulunda avec la complicité du pouvoir en place?
Lambert Mende a confirmé le hold-up électoral!
Par Chryso Tambu, publié le 16 février 2012

Le ministre de la "communication" et presse et porte-parole du gouvernement dictatorial et illégal de la République "Democratique" du Congo, Lambert Mende, a tenu une conférence de presse le vendredi 3 février 2012 à Kinshasa. Et la presse congolaise libre a rapporté que le vuvuzélateur Mende n'a pas été convaincant à propos de l'"invisibilité" du tricheur maladroit de la République, Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila. Mais un élément essentiel dans la déclaration de ce ministre de la propagande de l'imposture a échappé à la vigilance de la presse libre: son aveu du hold-up électoral du 28 novembre dernier.

La presse libre a tort d'être obsédée par les allées et venues de "Joseph Kabila". Cela importe peu dans la mesure où sa visibilité ou son invisibilité ne fait aucune différence. Cet imposteur rwandais dirige la RD Congo par défi depuis son coup d'Etat de 2001, bien avant son jeu de kukulu elombe juste après la comédie de prestation de serment au camp militaire le 20 décembre dernier.

Cette critique faite à la presse libre n'acquiesce pas aux observations de Jean-Marie Kassamba, gérant de la chaine de télévision 50 Digital Congo, une propriété de la jumelle de l'imposteur. Se plaignant de "ses collègues journalistes" pour leur curiosité, ce parisien, un journaliste médiocre qui n'a connu la notoriété que grâce à son rôle de gigolo dans une vidéo de Tshala Muana (une vedette sans pudeur), a dernièrement osé comparer "Joseph Kablia" au roi des Belges et à la reine d'Angleterre que le public ne voit pas très souvent ou rarement en ignorant que ces deux royautés ne détiennent qu'un pouvoir constitutionnel purement cérémonial!

Lorsque Lambert Mende déclare que "Joseph Kabila" s'était éclipsé pour ne pas "influencer le traitement du contentieux électoral" pour les législatives - comme si la présidentielle, elle, était épargnée -, ce ministre menteur et arrogant qui a tenté, mais en vain, de justifier l'"absence" de l'imposteur a reconnu par inadvertence que ce dernier a faussé tous les résultats des élections. Certes, ce n'est pas parce qu'il a choisi le mutisme ou s'est rendu invisible qu'il a perdu tout pouvoir de décision ou l'influence. En effet, il peut tout téléguider de partout. Il faut avoir été dans le coma pour croire que l'imposteur n'a pas influencé les législatives. N'a-t-il pas de collabos autour de lui qu'il peut instruire pour accomplir la mission? Qui était donc Katumba Muanke pour lui? Dans un régime dictatorial, autoritaire ou totalitaire, même la dépouille mortelle ou le fantôme d'un président de la République ou chef de l'Etat a un pouvoir d'action magique! C'est le cas très récemment d'une autre "république démocratique"- la Corée du Nord - où le fils a succédé à son feu père comme leader suprême.

A propos, depuis la période électorale, la RD Congo s'est de plus en plus identifiée à la fois aux régimes dictatorial, autoritaire et totalitaire. Lorsque la question sur l'accès au président élu de la République Démocratique du Congo, Dr. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, formellement interdit aux journalistes par le pouvoir a été soulevée, le vuvuzélateur Mende qui venait de revendiquer son privilège exécutif de mentir après une brève absence pour "raisons médicales" a répondu que c'est une mesure préventive suite à l'obligation du gouvernement de protéger les journalistes particulièrement et suite aux plaintes des résidants du quartier de Limete qui tous risqueraient d'être victimes de la violence de la part des militants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) incités à la haine par le "malheureux perdant". Voilà un procès d'intention et une provocation d'un ministre qui fait partie d'un gouvernement de bandits engagés dans le terrorisme d'Etat!

Lambert Mende doit être un menteur pathologique qui ne se rend même plus compte des contradictions ou ambivalences dans ses propos. Dans une démocratie ou un Etat de droit, un président de la République ou un chef de l'Etat ne peut jamais influencer les résultats des élections car il n'en a pas la discrétion comme un juge dans une compétition de patinage sur glace aux jeux olympiques. Cependant, avouer que "joseph Kabila" peut influencer particulièrement les résultats des législatives ou le contentieux électoral (la raison pour laquelle il [l'imposteur] s'est caché selon lui) - une prérogative extraconstitutionnelle, donc illégale - ne peut pas être réconcilié à ses prétentions selon lesquelles la RD Congo est une démocratie ou un Etat de droit! Aussi, une cour suprême qui tient lieu de cour constitutionnelle n'est-elle pas censée être indépendante, c'est à dire ne pas être influencée par le pouvoir, et certifier ou valider les résultats sur base des évidences?

Par ailleurs, ce n'est que dans une démocratie ou un Etat de droit où, dans le cas d'un conflit d'interêt ou un apparent conflit d'interêt, seule la partie concernée qui a le pouvoir de décision se récuse. Mais, d'après la logique Lambert-Mendienne, lorsque l'imposteur se cache, c'est à dire se récuse, c'est parce qu'il a une influence. Cependant, comment explique-t-il alors l'origine de cette influence lorsque constitutionnellement parlant il [Hyppolite Kanambe]ne fait pas partie de ceux-là qui ont seuls le pouvoir de délibérer? Même si la constitution se réfère à lui comme étant "le magistrat suprême", elle ne lui confère pas le pouvoir d'"arbitre", encore moins de recours pour avoir une influence! Sinon, la cour suprême est exsangue!

Il ne faut pas perdre de vue que la fraude, les irrégularités et la tricherie qui ont émaillé les élections de novembre 2011 ainsi que le hold-up électoral organisé par la Commission Electorale Nationale "Indépendante" (CENI) et cautionné par la cour suprême de "Justice" laquelle est inféodée au pouvoir de l'imposture, et même bien avant la modification par le parlement-croupion de la constitution en la matière, ont été planifiés. D'ailleurs, plusieurs ont eu tort de croire que seul un candidat unique de l'opposition aurait empêché le hold-up électoral, car cela supposait que l'imposteur aurait toutes les bonnes intentions de respecter les règles de jeu démocratique. Evidement, cette hypothèse relevait simplement de l'utopie. Le sport américain de wrestling en est une parfaite illustration de ce qui était possible en RD Congo!

On doit absolument éviter d'être distrait par la visibilité ou l'invisiblité de "Joseph Kabila" comme si cela pouvait déterminer la stratégie du combat à mener. Il est vrai que quand le chat n'est là, la souri danse. Mais pour le cas de la RD Congo, il devrait y avoir une exception, c'est à dire la souri doit être rusée en se faisant accompagner par ses amies et oser danser en présence du chat car avec leur grand nombre et leur détermination, elles pourront le chasser!

Herman Cohen, un vuvuzélateur de la communauté internationale!
Par Chryso Tambu, publié le 11 janvier 2012

Répondant, la semaine dernière, à une question d'actualité à propos de la République "Démocratique" du Congo au cours de l'émission télévisée Washington Forum sur la voix de l'Amérique, l'ancien sous-secrétaire d'Etat adjoint aux Affaires africaines, monsieur l'ambassadeur Herman Cohen a déclaré "...Kabila doit rester président; on ne peut pas changer maintenant. Il faut qu'il se débarasse de tout son entourage corrompu et commence un programe de réforme...armée et après gouvernementale pour que les revenus de toutes les mines, de tous les minerais passent dans le budget pas dans les poches privées". Si cette déclaration est sincère, elle est alors naïve; sinon, elle dénote de l'hypocrisie et ne peut que provoquer l'indignation.


Bien que l'ancien diplomate américain ait pris sa retraite du gouvernement depuis 1993, il est resté très actif en suivant la tradition de plusieurs autres hauts fonctionnaires ou dignitaires. Il est devenu lobbyiste et est co-fondateur de la firme Cohen and Woods International. Cette firme a représenté les intérêts du gouvernement zimbawéen dirigé par Robert Mugabe, un autre dictateur et "tricheur de la République" et l'unique chef d'Etat à assister au théâtre de prestation de serment de l'imposteur "Joseph Kabila".


Le problème de Monsieur Cohen - encore une fois avec l'hypothèse que ses propos soient sérieux -  c'est d'observer la politique congolaise à travers la lentille américaine. Aux Etats-Unis, lorsqu'un président devient impopulaire durant son mandat de quatre ans, il ne peut être sanctionné que par la voie des urnes à la prochaine éléction présidentielle. Mais les citoyens qui vont aux urnes pour les élections législatives échelonnées sur deux ans (durant la mi-parcours du mandat présidentiel)peuvent saisir cette opportunité pour lui envoyer indirectement un message fort et clair de leur désapprobation qui se traduit par la perte de sièges pour son parti au Congrès des Etats-Unis. Ayant réussi à lui faire endosser toute la responsabilité de la défaite, le président procède alors - presque immédiatement - au remplacement d'une bonne partie de son équipe de conseillers proches, son entourage à la maison blanche que les électeurs tiennent directement responsable. Il ne s'agit donc pas d'un remaniement ministériel, mais plutot d'un changement qui peut inclure parfois ou même très souvent le chef de cabinet du président lequel formule et coordonne la politique de l'administration.


Dans la conception américaine, il s'agit d'un système de gouvernement où le jeu politique fonctionne parfaitement (relativement) dans la logique démocratique avec la doctrine de séparation des pouvoirs étroitement alignée au principe d'un système d'équilibre des pouvoirs (checks and balances).


Cependant, la réalité en RD Congo est toute autre. La séparation des pouvoirs est une illusion; et le système d'équilibre des pouvoirs est bien sûr inexistant. La Constitution (rédigée à Liège, en Belgique), laquelle a très curieusement échappée à la vigilance des juristes Congolais, a servi de piège pour faciliter l'installation de la tyrannie. Et le changement cosmétique que monsieur l'ambassadeur suggère par rapport à la logique américaine est donc absurde! Après tout, l'imposteur a perdu l'élection!


Mais, Herman Cohen n'est pas naïf et son apparition n'est pas une coincidence non plus. Ancien haut fonctionnaire du département d'Etat, ancien ambassadeur au Sénégal et en Gambie, membre de l'académie des diplomates américains, ce lobbyiste (un privé donc) est un joker très bien placé pour faire de la vuvuzélature pour la communauté internationale en ce moment précis où les tuteurs occidentaux de "Joseph Kabila" sont visiblement embarassés - la cours suprême de "Justice" ayant échoué de leur donner une bonne couverture - et ne savent pas sur quel pied danser ou n'osent pas dire tout-haut ce qu'ils pensent tout-bàs!


A propos, les soi-disant experts occidentaux envoyés au front pour "revoir les résultats des élections", c'est de la mascarade et constitue une manoeuvre dilatoire pour freiner l'élan du Président élu de la République Démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui vient de prêter serment le 23 décembre 2011.


La stratégie a évolué avec l'entrée en jeu de Herman Cohen. Il est moins visible que Bill Richardson qui est retourné récemment de Kinshasa; ce qui ne fait pas nécessairement de sa déclaration la position officielle du département d'Etat ou du gouvernement américain. Mais ses propos tenus à partir de Washington et non loin de la maison blanche ne sont négligeables. Et l'objectif d'arriver à un semblant de gouvernement d'union nationale pour enfin maintenir le statu quo qui profiterait à la communauté internationale n'a pas changé.

Au fait, ce qui est révoltant est que cette communauté internationale s'entête donc à reconnaitre la "légitimité" et la "légalité" de "Joseph Kabila" comme président de la République après une élection qu'elle admet elle-même avoir été bâclée, controversée, emaillée d'irrégularités, etc. Elle espère que la pression extérieure va éventuellement se traduire en une légitimité et une légalité à l'intérieur de la RD Congo avec "Joseph Kabila" demeurant à la tête du pays. Mais ce qui est encore plus révoltant est que, pour ce diplomate transformé lobbyiste, "Joseph Kabila" est saint et n'est pas du tout le problème, alors que personne n'ignore l'existence des cables diplomatiques secrets au sujet de la corruption institutionnalisée en RD Congo rendus publics par Wikileaks et l'impliquant directement.

La démarche de la communauté internationale doit être concentrée sur "Joseph Kabila" qu'elle a imposé au peuple congolais en 2001 et 2006 et le convaincre de dégager, ce qui serait "the right thing to do" avant qu'il ne soit trop tard!


A suivre...
Un Etat de droit en RDC n'est pas souhaité par l'Occident
Par Chryso Tambu, publié le 2 janvier 2012


La presse congolaise libre qui a commenté la prestation de serment du "tricheur de la République" "Joseph Kabila", suite à son troisième coup d'Etat certifié par la cour suprême de justice, semble se réjouir de l'échec de cette cérémonie qui s'est déroulée très curieusement dans un camp militaire "la cité de l'OUA" devant un public sélectionné, et surtout marquée par l'absence remarquable de tous les chefs d'Etat voisins et plusieurs dignitaires occidentaux de premier rang. Mais l'absence de cette classe des VIPs peut-elle réellement être considérée comme un boycottage de la part de la communauté internationale d'un pouvoir qui cherche la légitimité internationale après une éléction entachée d'irrégularités, de fraude et de tricheries et dont la crédibilité des résultats a été remise en cause par tous? Absolument pas!

D'aucuns se souviendront de l'incident qui avait déclenché la mutinerie au lendemain de la proclamation de l'"indépendance" de la République du Congo (Kinshasa). Sur un tableau noir devant les soldats de l'ancienne force publique, devenue l'armée nationale congolaise (ANC), le général Janssens écrivait sa fameuse équation inflammatoire suivante: "Avant l'indépendance = Après l'indépendance". Cinquante ans plus tard, rien n'a changé. La communauté internationale vient de refaire presque la même chose sans tableau noir ni craie mais par la présence de ses ambassadeurs et représentants à la prestation de serment de l'imposteur, c'est à dire "Avant le 28 novembre 2011 = Après le 28 novembre 2011".

Il faudrait remonter plus loin dans l'histoire du Congo pour comprendre le jeu de la communauté internationale dont la politique n'a jamais changé, mais qui n'a évolué que dans la stratégie. Tout d'abord, il est important de rappeler une réalite. Sans se faire d'illusions à propos des contrats signés avec les chinois et autres, La RD Congo demeure inféodée aux puissances néo-coloniales.



Lorsque les puissances coloniales accordent l'"indépendance" aux pays africains en 1960, plusieurs d'entre elles ne se rendent pas compte très vite du fait que ces anciens colonisés viennent aussi d'hériter des constitutions démocratiques qui vont rendre la tâche difficile aux néo-colonisateurs. Conscient de cette réalité et pour présever ses interêts au Katanga avec ses richesses minières, le gouvernement belge s'arrange pour faire amender à temps en date du 16 juin 1960 par le parlement belge la loi fondamentale afin de permettre la nomination de Moise Tshombe comme président de la province.

Voilà un plan bien médité par la Belgique pour reprendre de la main gauche ce qu'elle allait céder de la main droite. Au fait, sans la modification des articles 110 et 114 de la loi fondamentale, Tshombe ne serait pas devenu du tout président de la province et n'aurait pas été en mesure de proclamer la sécession du Katanga.

Mais le jeu politique fonctionnant parfaitement au parlement dans la toute jeune démocratie, un leader charismatique et un nationaliste intransigeant en la personne de Patrice Emery Lumumba représentait un danger pour l'Occident. D'où la nécessité de le faire disparaitre de la scène politique pour garantir les interêts économiques et stratégiques des pays occidentaux; une mission que la CIA avait accomplie en l'assassinant trois jours avant l'investiture du président américain John Kennedy en 1961.

Ayant réussi à se débarasser des nationalistes comme Patrice Lumumba et Nkwame Nkrumah, l'Occident procède alors à l'installation des dictatures en Afrique en placant au pouvoir des officiers militaires pour la plupart. Pour le Congo-Kinshasa, tous les moyens seront mis à la disposition du Général Joseph Mobutu, lequel figurait déjà sur la liste de paie de la CIA, pour exécuter un deuxième coup d'Etat militaire en 1965. Ses tuteurs occidentaux l'assisteront à asseoir son pouvoir dictatorial durant 32 ans jusqu'au moment où ils décidèrent de le remplacer par un ancien rebelle, Laurent Désiré Kabila, en 1997. Ce dernier, aussi un nationaliste intransigeant sera remplacé par un jeune officier "Joseph Kabila" (Hypolite Kanambe de son vrai nom), un imposteur rwandais (tutsi) imposé par l'Occident en 2001. Et après avoir rédigé à Liège, en Belgique, une constitution sur mesure de ce monstre qu'elle venait de créer, la communauté internationale organisera un semblant d'éléctions présidentielles en 2006 dans le seul but de légitimer le pouvoir issu d'un coup d'Etat militaire.


La réapparition miraculeuse sur la scène politique du lider maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) venait malheureusement de brouiller les cartes pour les éléctions prévues pour 2011. Et la révision constitutionnelle en un temps record, lequel mérite d'ailleurs d'être enregistré dans Guinness book of records, ne pouvant pas seule garantir la victoire de l'imposteur, il fallait aussi planifier la fraude et la tricherie. Mais la vérité des urnes ayant tranché en faveur du candidat du peuple, Etienne Tshisekedi, il ne restait plus qu'à la Commission Electorale Nationale "Indépendante" (CENI) d'organiser le hold-up éléctoral.


Il n'est donc pas étonnant de constater que cette communauté internationale qui ne vise que ses interêts puisse rester très silencieuse et indifférente aux atrocités quotidiennes commises au vu et au su de tout le monde par un régime sanguinaire qu'elle veut absolument maintenir au pouvoir en sacrifiant le verdict des électeurs congolais pour la "stabilité", car elle a tout à perdre. Elle joue au chronomètre et mise sur la fatigue du président élu de la République Démocratique du Congo, Etienne Tshisekedi, aussi un autre leader charismatique et un nationaliste intransigeant, avancé en age, et qui demeure le seul et unique espoir pour la libération de son peuple.


Mais la communauté internationale se trompe! Qu'elle se souvienne surtout de la déclaration courageuse et peu diplomatique d'un jeune combattant mettant en garde les ambassadeurs de Belgique, France et Grande Bretagne qui avaient été dépêchés par leurs gouvernements respectifs à la résidence du candidat du peuple à Limete pour implorer son secours afin de calmer la diaspora congolaise au moment où le "Pasteur" Ngoy Mulunda, président de la CENI, proclamait des résultats provisoires contraires à la vérité du scrutin présidentiel.
Une parenthèse : cette visite diplomatique s'est avérée ridicule dans la mesure où les manifestants sont des citoyens belges, français, britanniques, etc., et les dirigeants occidentaux auraient pu recourir uniquement aux députés qui représentent ces contribuables et faire appel à la police ou saisir, en cas de violence, les institutions judicaires compétentes! La mission a en plus révélé le caractère raciste qui motive les décisions abérrantes de ces dirigeants occidentaux. Ont-ils recouru à André Sakharov pour calmer les européens, y compris les soviétiques, qui manifestaient dans les rues de Bruxelles, Paris, Londres, etc?


La diaspora congolaise vient donc d'identifier la faiblesse de cette communauté internationale qu'elle doit absolument exploiter. Et la stratégie doit consister à organiser fréquemment des manifestations publiques et pacifiques dans les rues des capitales occidentales pour sensibiliser l'opinion publique et la contraindre de faire pression sur ses propres dirigeants qui commettent des crimes en son nom.


Enfin, le peuple congolais ne doit pas se laisser distraire par la comédie de la prestation de serment de "Joseph Kabila" qui a tenté de clôturer l'élection présidentielle rocambolesque de 2011 et à laquelle la communauté internationale a été associée.

chryso45@hotmail.com
"Joseph Kabila", un rwando-Tanzanien à la tête de la République Démocratique du Congo!
Par Chryso Tambu, plublié le 1er novembre 2011 

A près d'une trentaine de jours avant la date probable du scrutin présidentiel prévu cette année, d'aucuns pourront être choqués par l'oisiveté de l'opposition suite à une information en rapport avec le service militaire en Tanzanie de "Joseph Kabila" qui revient dans le collimateur et devrait disqualifier sa candidature. L'opposition a-t-elle tort de négliger une telle information? Les candidats à la magistrature suprême se gardent-ils de contester l'égibilité du président sortant pour éviter un examen approfondi de leurs propres dossiers?

Lorsque la mère putative de "Joseph Kabila", Sifa Mahanya, durant l'interview qu'elle a accordée à Colette Braeckman du journal "Le Soir" en date du 2 juin 2006, commet "l'imprudence" de révéler avec un peu trop de précision que "après avoir terminé les études secondaires à Dar es Salaam et fait , comme tout le monde en Tanzanie, une année de service militaire, les jumeaux sont envoyés à l'université de Makerere en Ouganda", elle avoue implicitement que "Joseph Kabila" et sa soeur détiennent la nationalité tanzanienne.

S'étant certainement rendu compte de la gravité d'une telle révélation, l'ancien porte-parole à la présidence de la République, Kudura Kasongo, tentera de "limiter les dégats" comme plus tard avec la "note biographique" de "Joseph Kabila" que Baudouin Amba Wetshi, dans son article "L'égibilité de Joseph Kabila en question" paru dans Congoindépendant.com en date du 6 octobre 2011, rapporte avoir été publiée le 12 février 2009 et sur laquelle il est mentionné "Formation militaire en Tanzanie". En présentant l'épisode militaire de "Joseph Kabila" sous cette connotation (positive), le porte-parole avait comme intention de tromper l'opinion afin de suggérer qu'il s'agissait d'un simple stage ou d'une simple formation plutôt d'un recrutement.

Cependant, la déclaration de mama Sifa ne laisse aucun doute qu'il s'agit bien d'un devoir de citoyen (réservé à un tanzanien ou une tanzanienne qui a atteint l'age de maturité). En effet, le brigadier général, Emanuel Maganga, confirme que d'après la Constitution tanzanienne de 1961, telle qu'amendée en 1966, 1977 et 1998, il est requis "uniquement aux Tanzaniens d'origine et naturalisés de servir une année dans les forces armées".

"Joseph Kabila" est né en dehors des frontières de la République "Démocratique" du Congo (Hewa bora étant une localité fictive) et certainement au Rwanda. Il a immigré en Tanzanie où il a été éduqué dans un système scolaire britannique. Dans un cable diplomatique confidentiel daté 19 septembre 2007 et rendu public par Wikileaks, l'ambassadeur et le chargé d'Affaires américains - tous les deux impressionnés - informent leur gouvernement après l'entretien avec "Joseph Kabila" que "...Pour quelqu'un qui n'a pas fait des études en français, sa maîtrise de la langue de Molière est carrément impressionnante..." Bien sûr, pendant onze ans de séjour illégal en RD Congo, il a eu le temps de recycler sa langue maternelle! Et les deux diplomates d'ajouter: "...l'anglais qu'il a appris en grandissant en Tanzanie est idiomatique et articulé".

Après son service militaire en Tanzanie, "Joseph Kabila" est retourné au Rwanda où il retrouvera ses origines tutsi, s'assimilera très facilement aux autochtones et sera recruté dans l'armée.


Une parenthèse. L'Université de Makerere en Ouganda est une mascarade pour éviter du tout de le localiser sur le territoire rwandais durant cette période au risque de compromettre sa nouvelle identité fabriquée de toutes pièces par Louis Michel et adoptée par la communauté internationale. Au moment de la rédaction de cet article, le doyen de la faculté de Droit, le professeur Ben Twinomugisha, avait été contacté, au mois de septembre dernier, pour la vérification de l'information sur le parcours académique de "Joseph Kabila" et il avait promis de consulter les archives. Depuis lors, non seulement il se retient de faire tout commentaire mais il ne retourne plus les appels téléphoniques et ne répond plus non plus aux couriers électroniques!

Quand "Joseph Kabila" foule le territoire congolais (zairois) en octobre 1996, il est réellement Tanzanien mais assimilé Rwandais (la Constitution rwandaise d'alors ne reconnaissant pas la double nationalité). Agé d'environ 25 ans, il répond encore à son vrai nom de Hyppolite etc mais sera "baptisé" Joseph et adoptera le patronyme de Kabila au moment où Laurent Désiré Kabila s'auto-proclame président de la République Démocratique du Congo.

Après la mort tragique du "libérateur", Mzee, une oligarchie des Congolais et des étrangers -particulièrement l'Américain Mwenze Kongolo, un Congolais assimilé, alors ministre de la Justice et un des trois hommes forts du régime de Laurent Désiré Kabila - va investir "Joseph Kabila" à la magistrature suprême en 2001 par un coup d'Etat. Et en 2006, profitant de la faiblesse de l'opposition, l'imposteur usurpe le pouvoir dans un système où l'équilibre des pouvoirs est inexistant, la corruption est institutionalisée au plus haut sommet de l'Etat, et le peuple est victime des violations quotidiennes des droits de l'homme et de la répression.

Aujourd'hui, le peuple congolais est sorti de sa léthargie et proteste. Mais, il incombe aux candidats à la magistrature suprême qui déclarent justement incarner les aspirations des Congolais pour un Etat de droit de contester la candidature du président sortant avant l'éléction. C'est une question de principe. C'est surtout un droit. Et "joseph Kabila" n'est toujours pas Congolais (ne sera jamais d'origine!).

Le peuple congolais sera pris à témoin!

chryso45@hotmail.com